Dans le domaine de la mort subite, le taux de survie ne dépasse pas aujourd’hui 3 %, alors qu’il est de 20 % à Seattle (États-Unis). « Mais si on atteignait un taux de survie de 10 %, ce qui est parfaitement faisable, cela permettrait de sauver 4 000 vies par an », indique le Pr Jouven. Des progrès sont possibles et passent dans un premier temps par davantage de défibrillateurs installés sur notre territoire, où 70 000 appareils sont actuellement en service.
La généralisation des formations au massage cardiaque constitue une autre priorité. « De nombreuses vies sont perdues durant l’attente des secours », rappelle le Pr Jouven. Outre les réticences de la population vis-à-vis du massage cardiaque que le CEMS va tenter de mieux cerner pour inverser la tendance, il manque encore de formateurs pour diffuser les formations sur les gestes qui sauvent. En Île-de-France, le CEMS a mis en place des formations dans ce domaine à destination des étudiants en STAPS qui se destinent au métier d’éducateur sportif.
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