Un plateau ultramoderne à Paris

Saint-Joseph mise sur la cardiologie interventionnelle

Publié le 30/09/2013
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Crédit photo : service communication – GHPSJ

LE GROUPE HOSPITALIER Paris Saint-Joseph (612 lits et places, conventionné en secteur I), établissement privé à but non lucratif du sud de la capitale, dépoussière depuis deux ans son offre de soins. Ses choix stratégiques sont ciblés, notamment en cardiologie.

En avril 2012, premier mouvement de va-et-vient avec la délocalisation de la chirurgie cardiaque au centre Marie-Lannelongue. Trois mois plus tard, Saint-Joseph bénéficie du transfert d’activité de la cardiologie interventionnelle de la clinique Bizet, cédée en décembre au Groupe Ambroise-Paré. En août, le service de cardiologie, situé au niveau deux, est entièrement rénové. Et en septembre, le plateau de cardiologie interventionnelle ouvre ses portes au rez-de-chaussée. Dirigé par le Dr Romain Cador, le service de cardiologie compte 26 spécialistes (dont quatre anciens de Bizet), dix à temps plein.

Infarctus pris en charge en trois minutes.

Le plateau de cardiologie interventionnelle de 200 m2 se compose de quatre pièces disposées en étoile autour d’une salle de réveil commune. À droite, deux salles de coronographie. « L’unité a été construite de plain-pied, pensée pour que le SAMU puisse déposer un patient souffrant par exemple d’un infarctus du myocarde en moins de trois minutes sur le plateau technique, détaille le Dr Romain Cador. Il sera tout de suite orienté vers l’une de ces salles et pris en charge dans la demi-heure ».

À gauche, une salle de rythmologie, « la seule à avoir vu le jour ces 20 dernières années », insiste le Dr Serge Cazeau, spécialiste de la stimulation cardiaque. Au fond, la salle de radiologie vasculaire et d’endoscopie complète l’unité.

1 000 coronographies, 450 angioplasties.

Un an après l’ouverture du plateau, Jean-Patrick Lajonchère, directeur général, affiche sa satisfaction : « Aujourd’hui, nous sommes revenus au niveau d’actes que pratiquait l’équipe médicale de Bizet. Et 50 % des patients du service de cardiologie passent par l’unité interventionnelle ».

Depuis septembre 2012, 1 000 coronographies et 450 angioplasties ont été réalisées : 20 % en urgences, 80 % programmées. Spécialiste de la prise en charge de l’insuffisance cardiaque, Saint-Joseph a terminé 2012 par un résultat net positif, pour la deuxième année consécutive. Ces bons résultats et son projet de construction d’un pôle cardio-vasculaire de grande ampleur sont autant de preuves de l’ambition de l’établissement à devenir le prochain centre de cardiologie intégré de Paris, au même titre que la Pitié-Salpêtrière, Bichat, l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) et Mondor.

 ANNE BAYLE-INIGUEZ

Source : Le Quotidien du Médecin: 9267