« Le Point » a publié ce jeudi 22 août son traditionnel classement annuel des hôpitaux et cliniques de France. Pour ce 23e opus, le magazine a passé 1 400 établissements publics et privés et respectivement 76 et 44 disciplines médicales et chirurgicales au crible.
Sans surprise, les CHU cannibalisent cette année encore le haut du panier. Bon point pour son nouveau directeur Yann Bubien, le CHU de Bordeaux reprend la tête du classement devant le CHU de Lille et celui de Toulouse. Suivent les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, le CHU de Montpellier et celui de Nantes.
Valenciennes est le premier centre hospitalier du palmarès, à la 32e place.
Le tableau d'honneur des cliniques subit en revanche des variations plus marquées qui illustrent l'effet de concentration du secteur.
Sur un piédestal depuis neuf ans, Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine, groupe Vivalto santé) est rétrogradé à la troisième place.
Regroupement de la polyclinique de l’Atlantique, de la clinique Saint-Augustin et de la clinique Jeanne d’Arc, le groupe Santé Atlantique de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) d'Elsan entre à la deuxième place du classement.
La polyclinique de Reims-Bezannes (Marne) du groupe Courlancy se hisse directement à la première place.
La méthodologie du point est la suivante. Pour figurer au classement, les établissements doivent remplir un questionnaire portant sur les moyens matériels et humains. Les enquêteurs s'appuient ensuite sur les données du programme médicalisé des systèmes d'information (PMSI), soit 27 millions de dossiers médicaux informatisés et anonymisés, pour établir leur palmarès. D'autres sources sont également mobilisées de manière ponctuelle selon les spécialités.
Outre ce classement, « Le Point » agrémente notamment son dossier par un article sur la pénurie médicale aux urgences en se fondant sur les données du Centre national de gestion (CNG), qui gère les carrières hospitalières. La cartographie présentée recense 277 services d'urgences avec près de 800 postes de médecins à pourvoir sur les 497 services de l'hôpital public. Qui dit poste vacant ne dit pas poste inoccupé, précise le CNG, les médecins intérimaires palliant grandement la désertification médicale dans les urgences de France.
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