Entre la Grande conférence de santé et les Assises de la médecine libérale, le programme du 11 février se précise. La journée s’annonce d’ores et déjà chargée pour qui s’intéresse à l’avenir de la médecine.
Organisée au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris, la Grande conférence de santé sera ouverte par ses pilotes, Anne-Marie Brocas, présidente du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie, et Lionel Collet, professeur de médecine et désormais conseiller d’État. Marisol Touraine et Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur, interviendront en milieu de matinée. La ministre a d’ailleurs assuré, dimanche, qu’elle « attend beaucoup » de cet événement où « il y aura des centaines de personnes présentes, plus de 300 ».
Quant aux réformes annoncées par Manuel Valls, il faudra attendre la fin de la journée pour en connaître la teneur. Le Premier ministre viendra en effet conclure cette journée. Entre-temps, Patrick Bouet aura présenté les enseignements de la consultation menée par l’Ordre des médecins et plusieurs tables rondes auront permis d’aborder diverses questions, de la formation à la progression des carrières, en passant la gouvernance territoriale.
Les libéraux tiennent leurs assises
Au même moment mais de l’autre côté de la Seine, les syndicats de médecins libéraux se pencheront eux sur la profession. Bien décidés à boycotter le rendez-vous fixé par le Premier ministre, la CSMF, MG France, le SML, la FMF et le Bloc se réunissent pour organiser leurs Assises de la médecine libérale. Avec, comme objectif, d’arriver aussi unis que possible lors des prochaines négociations conventionnelles. En ce sens, ils « ont décidé d’élaborer une plateforme de propositions communes dans le cadre de la future négociation conventionnelle pour faciliter l’accès aux soins », précise l’invitation à cette journée. Allant de la protection sociale à la relation entre les professionnels et les caisses, une dizaine de thèmes seront abordés par les délégations de chacune des cinq organisations. Les syndicats comptent également profiter de leurs Assises pour, à la mi-journée, « interpeller le Premier Ministre ». Reste à savoir leur voix portera jusqu’au CESE.
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