Demain s’ouvre à Perpignan le procès d’un système de corruption orchestrée dans une petite ville, Saint-Cyprien, par son maire médecin. Mais celui-ci, le Dr Jacques Bouille, ne s’assiéra pas sur le banc des prévenus : il s’est suicidé en prison il y a six ans.
Même s’il en était l’ordonnateur, ce n’est donc pas lui qui répondra aux juges de ces pots-de-vin très spéciaux qui avaient cours sous son mandat. En lieu et place, 15 prévenus : des élus ou fonctionnaires de la mairie, des chefs d’entreprise, son épouse. Tous pris dans le filet après qu’une forte somme (200 000 euros), déposée en liquide sur le compte en banque du Dr Bouille, a attiré en 2007 les soupçons sur sa personne.
Enquête faite, c’est sa passion dévorante pour l’art qui a perdu le généraliste ; le maire a accumulé les œuvres, payées par la commune ou par des pots-de-vin de promoteurs. Avec la complicité de son entourage municipal, Jacques Bouille a vendu son âme et plus que vidé les caisses pour tableaux, statuettes, figurines japonaises ou tapis… Lesquels ont en partie disparu même si des pièces ont été récupérées, non pas au musée mais au cabinet du maire et à son domicile. Ou encore pour certaines… dans le poulailler de la mère du Dr Bouille.
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