Autour d’Albertville, la situation n’est pas encore critique mais le danger se rapproche. Un nombre croissant de généralistes ne vont pas tarder à prendre leur retraite. Une réalité qui ne surprend pas Claude Duray, 73 ans, médecin retraité et maire de Frontenex (Savoie).
« Dans notre petite commune de 2 000 habitants, nous ne sommes pas encore concernés. Mais si on raisonne en termes de bassin de vie, soit plus d’une dizaine de milliers de personnes sur le territoire, ça va se compliquer ».
L’édile a déjà pris les devants. « Lorsque j’exerçais à Frontenex, j’étais un généraliste à l’ancienne. Ça ne me gênait pas de travailler dès 8 heures et d’être appelé en pleine nuit. Puis je suis devenu maître de stage. Je soupçonne d’ailleurs la fac de Grenoble de m’avoir envoyé des internes pour qu’ils voient ce qu’il ne fallait pas faire », raconte-t-il avec malice.
Ce qui ne l’a pas empêché de trouver, il y a dix ans, deux nouveaux généralistes d’une quarantaine d’années pour s’installer à Frontenex tandis qu’un cinquième cabinet médical s’apprête à ouvrir dans la MSP de la commune.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes