À 69 ans, le Dr Philippe Lamont a trouvé, sinon les clés du bonheur, du moins celles de la sérénité et de l’épanouissement. Son secret ? « C’est simple, j’ai plaisir à exercer, à mon rythme et déchargé de toute tâche administrative. Je ne fais que de la médecine », explique le généraliste, qui avait pris sa retraite après 27 ans d’activité comme médecin urgentiste dans le Lot-et-Garonne.
Depuis le mois de mars, le praticien d’origine picarde a rejoint l’équipe du centre de santé de Foulayronnes. Salarié de l’établissement, il y travaille deux jours par semaine.
« Le maire m’a convaincu de rempiler et j’ai bien fait de dire oui. Les patients ont l’air content. Comme j’ai pratiqué la médecine d’urgence pendant presque trois décennies dans la région, je connais quasiment tout le monde, et j’arrive à leur trouver des rendez-vous chez des spécialistes assez vite, sourit le Dr Lamont. J’aime bien voir leur air surpris, puis soulagé, quand je leur annonce qu’ils ont une consultation calée pour tel jour. Quant à moi, depuis que j’ai recommencé à exercer, je me sens à nouveau utile et j’ai retrouvé la forme ».
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive