Pas facile d’estimer le nombre de généralistes qui ferment leur cabinet pour se consacrer à une autre activité. L’Ordre comptabilise bien les sorties du tableau mais ne parvient pas à donner les raisons des départs. C’est ainsi que le dernier atlas de la démographie médicale du Cnom, présenté début juin, a recensé en tout plus de 5 000 départs dans la spécialité (au 1er janvier 2023).
On sait par ailleurs que le départ à la retraite (avec ou sans cumul) constitue le motif principal des radiations, toutes spécialités confondues : 59 %. Les autres motifs de sortie sont la radiation administrative (19 %), l’activité intermittente (16 %), l’arrêt temporaire d’activité (6 %). Mais ces pourcentages, qui concernent l’ensemble des qualifications, sont-ils similaires pour la médecine générale ? Et que cachent réellement ces sorties ?
Une chose est sûre : les médecins qui prennent un poste salarié, qui se consacrent aux soins non programmés, n’en font pas partie.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive