Nécessité fait loi. Face à la crise démographique médicale et à la saturation des urgences qui frappe leur département du Gard, ils sont une poignée de professionnels de santé (cinq généralistes, un psychiatre, trois infirmiers et un kiné) à avoir imaginé un centre de santé destiné aux soins d’urgence : un SIS (Soins immédiats secours).
« C’est mon père, médecin au CHU de Nîmes, qui m’avait le premier parlé de cette idée. Et je dois reconnaître qu’au début, je n’étais pas super chaud. On venait déjà de s’organiser pour assurer les gardes au sein de la MMG… », sourit le Dr David Costa, généraliste en maison de santé pluridisciplinaire à Nîmes.
Mais la réalité a vite rattrapé celui qui est aussi directeur du département universitaire de médecine générale de Montpellier-Nîmes. « Aujourd’hui, 15 000 Nîmois n’ont pas de médecin traitant, et je ne parle même pas des villages alentour. Pour ces patients, on fait quoi ? », martèle-t-il.
Le futur centre de santé, qui bénéficie, entre autres, du soutien de l’ARS, devrait ouvrir ses portes en juin, et pourrait ainsi fournir un premier élément de réponse. Il envisage d’accueillir entre 80 et 100 patients par jour.
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »
Arrêt maladie : vers un allongement du délai de carence ?
Covid : la pandémie n’a pas provoqué de hausse durable des troubles anxieux en France, selon SPF
Dr Joëlle Belaisch-Allart (CNGOF) : « La clause de conscience spécifique à l’IVG n’est plus nécessaire »