En 2015, plus de 105 millions ont été alloués à la recherche fondamentale, soit 60 millions d’euros à la recherche fondamentale, 31 millions à la recherche translationnelle et 19 millions d’euros à la recherche clinique.
Une politique nationale structurée par les plans cancer successifs et financée porte ses fruits, comme le montrent les progrès réalisés et publiés cette semaine dans la survie et la guérison des patients atteints de certains cancers. L’approche globale prévention, recherche, soin, dépistage doit rester de mise, car elle permet de conforter plusieurs facteurs clés de succès comme la cohérence des acteurs et des programmes, la coordination et l’anticipation des évolutions .
Pourtant comme l’a souligné Agnes Buzyn, présidente de l’Inca, ces résultats encourageants cachent encore des disparités dans l’équité d’accès aux soins, notamment pour les cancers pédiatriques.
L’autre chantier de réflexion ouvert est les liens entre environnement et cancer. Il s’agit d’un champ de recherche large et complexe lié notamment aux incertitudes et à la disparité des résultats des études épidémiologiques tels ceux des glyphosates ou des perturbateurs endocriniens. Sur ces questions, la France mènerait une politique volontariste au niveau de l’Europe. Dans cette perspective, le principe de précaution pourrait s'avérer un levier d’action important. Reste que les États doivent avoir le courage de leurs politiques face aux intérêts économiques des géants industriels des secteurs concernés. Pas gagné.
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