Son combat pour la cause ne date pas d’hier, a-t-il encore justifié, puisqu’il fut à l’origine d’une proposition de loi sur l’accompagnement de parents d’enfants malades et handicapés, et aussi rapporteur d’un texte pour favoriser le repérage et l’accompagnement des troubles du neurodéveloppement (TND), dont l’autisme. À son bilan, il revendique avoir été « rapporteur de six propositions de loi toutes adoptées par les deux chambres ».

Lutte contre les maltraitances

Paul Christophe a aussi affiché sa volonté de poursuivre le déploiement de la stratégie nationale de lutte contre les maltraitances, et notamment celles qui concernent les aînés et les Personnes handicapées. « Pour que plus jamais le silence de plomb que nous avons connu par le passé sur des faits avérés et répétés de maltraitance dans certains établissements pour personnes âgées ou handicapées dépendantes ne perdure », a insisté le nouveau ministre. Et pour que les résidents et les personnes qui les accompagnent puissent vivre et exercer dans des conditions humaines dignes ». Sa mission sera aussi d'améliorer l'information sur les droits des personnes âgées et handicapées, la simplification des démarches ou encore de favoriser l'inclusion de tous via l'école pour tous.

(*) Sur la photo, de droite à gauche : Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, Agnès Canayer, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite enfance, Salima Saa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes.