Quelle sera la prochaine proie de Novartis après la vente de ses actions Roche ?

Que faire d'un matelas de liquidités de 21 milliards de dollars, résultat de la cession d'actions détenues pendant de longues années chez l'autre big pharma suisse Roche et qui viennent de lui être cédées ? La question agite le microcosme financier qui spécule sur diverses acquisitions depuis la biotech Alnylam Pharmaceuticals jusqu'à Biogen, Vertex  et Bio Marin Pharmaceuticals, autant de proies possibles citées par l'agence financière Bloomberg. Mais ce matelas pourrait encore s'épaissir avec la vente envisagée de la filiale génériques et biosimilaires Sandoz. Une décision pour se séparer ou non de cette division devrait intervenir avant la fin de l'année. En attendant, l'année 2021 en dépit de déconvenues en oncologie et l'absence du laboratoire à ce jour sur le marché du Sars-CoV2 est marquée une progression de 6 % du chiffre d’affaires et une croissance de 15 % du résultat opérationnel. La France au sein du groupe suisse tire son épingle du jeu. C'est en 2022 la première filiale européenne grâce à 1 milliard d'euros d'investissements dans son outil de production réalisés notamment sur son site industriel à Huningue (Alsace). Quant au site CellforCure aux Ulis (Essonne), il a plus que doublé son nombre de collaborateurs en assurant la production de Car-T. En clinique, l'effort de recherche se traduit dans l'Hexagone par un accès précoce renforcé pour de nouvelles molécules.