Vivalto a donc soufflé à Ramsay Générale de Santé la filiale française du groupe suédois Capio. Le leader français de l’hospitalisation privée avait pourtant lancé une OPA le 13 juillet dernier sur l’ensemble des activités européennes de Capio. Mais la proposition a été refusée par les actionnaires suédois qui ont préféré s’entendre avec Daniel Caille, le fondateur de Vivalto, ancien PDG et fondateur de la Générale de Santé. Le nouvel ensemble qui réunit les troisième et quatrième acteur du secteur devrait peser 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
L’aventure de Vivalto santé débute en 2009 à Rennes avec la reprise d’un premier établissement, la clinique Saint-Grégoire. En neuf ans, la nouvelle structure tisse sa toile en priorité dans l’ouest de la France. Vivalto avant l’annonce de l’acquisition de Capio avait d’ailleurs annoncé en 2018 la reprise de plusieurs établissements à Rouen (clinique de l’Europe puis clinique Saint-Antoine) et à Dieppe. A la différence d’autres groupes de cliniques, les médecins disposent d’une part importante du capital de la société évaluée au début de l’année à 35 %.
En dépit des difficultés économiques de l’hospitalisation privée, le secteur attire toujours les investisseurs. On attend désormais la riposte de Ramsay Générale de Santé.
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