Une étude sur 8 000 jeunes âgés de 15 à 24 ans recrutés dans quatre pays France, Pologne, Italie, Espagne, a été menée pour déterminer l’impact d’un antécédent d’acné chez l’un des parents, facteur qui n’avait jamais été étudié jusqu’alors sur de grandes cohortes. Dans cette population la prévalence de l’acné était de 65,5 %, la prévalence instantanée de 31,06 % (n = 2 342). La présence ou un antécédent d’acné chez la mère multiplie par 7,87 le risque d’en être affecté par rapport à l’absence de la maladie chez les deux parents, toutes choses égales par ailleurs (OR : 7,87 ; IC 95 % 6,562-9,437). Avoir un père qui a ou a eu de l’acné multiplie ce risque par 6,41 (OR : 6,409 ; IC95 % 5,280-7,778). Si ses deux parents ont ou ont eu de l’acné, l’adolescent a un risque de 31,08 fois celui d’un jeune dont aucun des deux parents n’a présenté d’acné (OR : 31,079 ; IC 95 % 24,106-40,069). Ces résultats sont constatés dans les 4 pays.
Les auteurs concluent que seule la constitution et le suivi d’une cohorte permettront de confirmer le poids de la composante héréditaire dans l’acné mise en évidence dans cette étude.
D’après la communication de du Pr Pierre Wolkenstein (hôpital Henri Mondor, Créteil)
Abstract CO128
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Des données récentes de prévention et de nouvelles entités
Les données récentes en dermatologie pédiatriques
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Le poids de l’hérédité .
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