Les SMS du congrès de l'EASD 2021

Publié le 15/10/2021
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Les confinements dus au Covid-19 ont eu un effet majeur sur le contrôle du diabète selon une étude internationale. Le contrôle glycémique s’est amélioré chez les sujets atteints de diabète de type 1. En revanche, le confinement a contribué à une détérioration à court terme du contrôle de la glycémie et de la prise de poids chez de nombreux diabétiques de type 2 (Abs. 308).

Les télomères ne se raccourcissent pas toujours avec le temps chez les diabétiques de type 1. Selon une étude finlandaise (FinnDiane), sur une médiane de 6,8 ans, leur taille n’a pas diminué dans 44,7 % des cas. Les facteurs associés au raccourcissement étaient un IMC plus élevé, une obésité centrale, et le début d’un traitement contre l’HTA pendant le suivi (Abs. 244).

La composition du microbiome intestinal chez les patients diabétiques de type 1 diffère considérablement de celui de sujets témoins. Ces modifications sont associées aux caractéristiques du diabète et aux complications vasculaires (Abs. 163).

Un traitement diététique hypocalorique avec un régime hyperprotéiné à teneur réduite en glucides améliore le profil lipidique athérogène dans le diabète de type 2, versus un régime hypocalorique conventionnel. La restriction en glucides s’ajoute à l’effet positif de la perte de poids pour entraîner une amélioration du profil lipidique plus importante (Abs. 109).

Les hommes sont cinq fois plus susceptibles de décéder dans les 30 jours suivant une chirurgie bariatrique que les femmes, et leur mortalité à long terme est presque trois fois plus élevée, selon une analyse des données nationales autrichiennes sur 10 ans (Abs. 72).

Les anciens obèses ont, après une perte de poids, un risque d’HTA et de dyslipidémies comparables à celui des personnes qui n’ont jamais souffert d’obésité. En revanche, leur risque de survenue d’un diabète ne revient pas à la normale et reste intermédiaire (Abs. 84).

Dr Philippe Massol

Source : Le Quotidien du médecin