Les 4, 5 et 6 septembre s’est tenue la 26e université d’été de la CSMF à Antibes Juan les Pins. Elle a pu réunir 250 personnes dont plus de 150 cadres syndicaux qui pendant 3 jours ont débattu des enseignements que l’on pouvait tirer de la crise sanitaire majeure de la Covid 19, et ont jeté les bases de la construction d’un nouveau syndicalisme, tourné vers l’innovation et l’expertise.
Cette université d’été s’est tenue en présentiel : c’était un pari risqué ! Jusqu’au dernier moment, quelques jours avant, nous avons hésité : fallait-il ne pas rassembler les cadres de la CSMF comme tous les ans, ou tenter de vivre avec ce virus en étant exemplaire ? Nous avions noté que le nombre d’inscrits, malgré une information tardive liée à la crise sanitaire, était comparable aux inscriptions de 2018, discrètement inférieur à 2019. Le cru s’annonçait plutôt bon malgré les difficultés. Après avoir beaucoup pesé le pour et le contre, analysé les recommandations des autorités, nous avons finalement décidé de réunir la famille confédérale comme tous les ans.
Les médecins peuvent être exemplaires !
Mais pour cela, il fallait éviter à tout prix que notre réunion annuelle ne se transforme en cluster. Le Palais des Congrès de Juan les Pins a été particulièrement efficace et a très bien accompagné cette manifestation : distribution obligatoire de solution hydro alcoolique dès l’entrée, circuit d’entrée et sortie spécifiques à l’intérieur du Palais des Congrès et dans toutes les salles, condamnation d’un siège sur deux et donc distanciation sociale obligatoire, et mise à disposition du personnel nécessaire pour sensibiliser l’ensemble des participants.
De son côté, la CSMF avait anticipé en recommandant à tous les participants de faire un test RT-PCR comme la Direction Générale de la Santé le préconise pour tous les soignants et d’être particulièrement vigilant sur les gestes barrières. À l’entrée des salles, tant le matin que l’après-midi, les participants se sont vus prendre la température, signer une charte les engageant à respecter les mesures barrières, porter un masque en permanence pendant toutes les séances, et tous les jours remettre un flacon de solution hydro-alcoolique. Pendant tous les travaux il a été rappelé de multiples fois la nécessité de respecter les mesures barrières et le port du masque.
Et c’est dans un amphi finalement bien rempli que les congressistes, tous masqués, ont pu accueillir en présentiel de nombreux invités parmi lesquels Thomas Fatome, directeur de la CNAM, ou en visioconférence, le ministre de la Santé Olivier Véran, ainsi que le Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand.
Aucune contamination n’a été à signaler : la discipline et le respect des précautions ont payé. Le pari était risqué ; il a été gagné, témoignant que les médecins peuvent être exemplaires pour vivre avec ce virus tout en poursuivant une activité proche de la normale.
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