Les SMS des JNLF 2022

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Publié le 27/05/2022
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À distance de la phase aiguë d'un accident vasculaire cérébral (AVC), plus de moitié des patients présente un trouble neurocognitif, dont deux-tiers sont légers. Or, même léger, un trouble neurocognitif est un facteur de risque de récidive d'AVC.

• L'addiction au protoxyde d'azote, utilisé pour la préparation de la crème chantilly, est responsable d'une carence en vitamine B12. Cela peut parfois provoquer des neuropathies périphériques, une sclérose combinée de la moelle, des troubles cognitifs et une élévation de l'homocystéinémie.

• À la suite d'un AVC ischémique, au moins un patient sur cinq se plaint de céphalées, qui persistent encore à trois mois dans 10 % des cas.

Plus de 15 % de la population pédiatrique est concernée par les troubles neurodéveloppementaux, et au moins 40 % de ces enfants restent symptomatiques à l'âge adulte.

• Pour prendre en charge de la crise migraineuse, la neurostimulation a les preuves d'efficacité les plus solides, en complément d'un traitement classique. Actuellement, seul le Cefaly est disponible en France.

Dans la maladie d'Alzheimer, restaurer la composition du microbiote intestinal est une piste intéressante, selon les recherches menées sur un modèle transgénique murin. Les résultats suggèrent que la dysbiose intestinale pourrait influencer la progression de la maladie.

• Une migraine avec aura multiplie par 3,5 le risque d'AVC. Ce facteur de risque vasculaire doit donc être recherché. Il est même plus important que le fait d'avoir un IMC supérieur à 35 !

• Les formes non graves de Covid-19 s'accompagnent de céphalées chez 60 % des malades. C’est un point commun avec la grippe, qui se caractérise aussi par des céphalées dans 63 % des cas. Six mois après l'infection (grippe ou Covid-19), 10 % des patients s’en plaignent toujours.

Dr Nathalie Szapiro

Source : Le Quotidien du médecin