Les SMS du congrès SFP 2025

Lymphome cutané primitif le plus fréquent, le mycosis fongoïde reste une maladie rare, surtout chez l’enfant. Il se présente sous forme de lésions érythémato-squameuses plus ou moins infiltrées, rose violacé. Son évolution est lente. Le traitement est adapté au stade de la maladie : dermocorticoïdes, photothérapie, rétinoïdes, chimiothérapies locales.

Le régime cétogène peut entraîner une lithiase rénale, chez 3 à 7 % des enfants, sur une durée classique de deux ans. Le citrate de potassium oral semble aider à prévenir la formation de calculs.

L’âge moyen du premier rapport sexuel est stable : 17 ans. 17 % des ados ont déjà eu des rapports sexuels à 15 ans. Le taux d’IVG est de 5 pour 1 000 adolescentes de 15 à 17 ans (données Santé publique France).

Traitement innovant de première intention de l’hyperoxalurie primitive de type 1, le lumasiran, un acide ribonucléique interférent, permet de maintenir la fonction rénale et améliore la qualité de vie. Il est le seul médicament à avoir l’AMM en France dans cette indication. Mais son coût élevé (46 000 € pour un flacon de 94,5 mg) rend son accessibilité problématique.

Des carcinomes épidermoïdes peuvent survenir chez des enfants présentant un xeroderma pigmentosum ou un albinisme oculocutané. Les caractéristiques morphologiques de ces tumeurs sont identiques à celles de l’adulte.

Environ 34 % des consultations pour grippe concernent des enfants. Pendant la saison 2024-2025, 85 enfants de moins de 2 ans et 111 de 2 à 17 ans ont été admis en réanimation pour grippe.

Chez les enfants, les hospitalisations en lien avec des intoxications accidentelles sont liées en majorité à des médicaments (81,2 %), opioïdes (6,6 %) et produits illicites (cannabis, cocaïne – 16,2 %). Environ 60 % avaient entre 6 mois et 2 ans, les autres entre 3 et 9 ans (données PMSI entre 2016-2024).