VOICI COMMENT de très nombreux médias -Quotidien du médecin compris- en ont parlé : Claes et al., cherchaient à comprendre les dérobements du genou et l’instabilité qui peut survenir malgré une réparation réussie des ligaments croisés. Reprenant la littérature, ils sont partis d’un article publié en 1879 dans lequel Segond, un chirurgien français, avait « postulé » l’existence d’un ligament latéral. Ils ont disséqué 41 genoux avec une « technique macroscopique », mis en évidence ce ligament nacré selon eux présent sur 97% des genoux humains et l’ont baptisé ligament latéral antérieur (LAL). Grâce à cette découverte, ils espèrent améliorer les traitements et y travaillent.
Sur le site du quotidien du médecin, les internautes ont réagi : « La plastie Antero Externe de Lemaire décrite en 1967 correspond à ce ligament. Les fibres de Kaplan aussi .... » « Re-inventons,…la course à la plus petite incision a eu raison de ces très bonnes interventions…».
L’article de Claes et al. explique dès l’introduction que Segond a décrit en 1879 une bande fibreuse nacrée résistante. Il en précise les rapports anatomiques, tout comme Vincent JP. et al. en 2012 dans un article passé inaperçu.
En 1879, le LAL a été décrit et son rôle étudié par le Dr Paul Segond aide d’anatomie de la faculté de Paris, interne des hôpitaux : «…cette bande fibreuse nacrée, résistante, qui dans l’exagération du mouvement de rotation en dedans, subit toujours un degré de rotation extrême…. ».
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