Un quart de la population adulte (33 % des hommes et 14 % des femmes) dépasse les nouveaux repères de consommation d’alcool diffusés depuis 2019 par Santé publique France (« maximum deux verres par jour et pas tous les jours »). « Dans nos enquêtes, indique Sylvie Quelet, de Santé publique France, nous constatons que les patients sont étonnés que leur généraliste ne les questionne pas sur ce sujet. Pourtant, à notre sens, celui-ci a un rôle de repérage des buveurs addicts mais aussi des buveurs excessifs, pour les interpeller à cette occasion sur leur consommation qu’ils n’imaginaient pas à risque ». À cette intention, Santé publique France incite les médecins à partager avec leurs patients un outil d’évaluation : Alcoomètre (https://alcoometre.fr). Le site internet Alcool Info Service comprend aussi un volet professionnel, qui propose notamment des interventions ayant fait leurs preuves, comme le Repérage précoce - Intervention brève (RPIB). Par ailleurs, le généraliste étant à l’origine d’une grande majorité des déclarations de grossesse, il pourrait « profiter de cette occasion pour rappeler que la femme doit s’abstenir de consommer des boissons alcoolisées pendant sa grossesse, et repérer celles qui auraient des comportements à risque ».
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