Pourquoi je voterai Valérie Pécresse

Publié le 25/03/2022

Mon soutien à la candidature de Valérie Pécresse est un soutien pour une candidate de droite humaniste, sociale et volontariste, digne héritière du président Jacques Chirac qui est ma référence de cœur et de convictions.

C'est un soutien exigeant pour le sujet de la santé qui nous concerne tous et qui devrait être le premier mis en avant dans la campagne présidentielle tant notre système se trouve en grandes difficultés avec des citoyens et des soignants en détresse, eu égard aux manques de moyens et de ressources humaines, et ce pour les années à venir.

Tout le système est à revoir dans son financement, la formation, l'organisation des soins. La nécessité d'une approche territoriale et populationnelle est évidente, c'est en cela que j'espère et attends beaucoup des relais politiques du territoire ; communes, intercommunalités, départements, régions, mais aussi nos élus parlementaires pour, en partage avec les professionnels de santé, engager les réformes nécessaires.

Une alternative au centralisme du pouvoir actuel

Le maillage constitué par les élus locaux Républicains doit alimenter la politique du ministère et des ARS. Mon attente est que ces relais des nombreux élus Les Républicains nous entendent. Sans une volonté politique affirmée et nourrie des constats du terrain, nous continuerons à subir les directives inappropriées édictées par les hauts fonctionnaires des ministères, cela à cent lieues de cette réalité territoriale. Ce centralisme obsolète est la marque de fabrique du gouvernement actuel.

Le Ségur de la santé a totalement oublié la composante libérale du système. Cette attitude sectaire, au minimum maladroite, montre les incompétences et méconnaissances en haut lieu.

Il faut investir massivement sur les questions de santé : 4 milliards pour la médecine générale et autant pour la médecine spécialisée. Les dépenses de santé d'un territoire sont un reflet du bon état de santé de ce territoire.

La concurrence ville-hôpital doit être combattue tant elle est délétère. Les médecins spécialistes doivent se libérer des exigences des établissements en innovant dans leur mode de fonctionnement par eux-mêmes. Les dispositifs incitatifs à l'installation ne doivent plus consister en des politiques de subvention. Il faut conforter les acteurs de soins déjà existants sur le territoire qui auront la responsabilité de la promotion de la santé pour peu qu'on leur en donne les moyens.

J'ai confiance en la volonté politique de Valérie Pécresse pour comprendre que nous libéraux agirons en conscience de cette responsabilité qui nous engage vis-à-vis de nos concitoyens. Ce diagnostic partagé lui permettra de faire la réforme majeure du prochain quinquennat pour garantir un accès aux soins de qualité égalitaire sur tout le territoire.

Dr Philippe Cholet, médecin généraliste à Cherbourg et Fermanville (Manche) Vice-président de l'URPS ML Normandie

Source : Le Quotidien du médecin