Les 26 et 27 novembre derniers se sont tenus, sous l’impulsion des associations de lutte contre le sida et les associations de soutien aux personnes concernées des états généraux sur la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH en Ile-de-France. L’événement, organisé par l’ARS Île-de-France, devait répondre aux inquiétudes des patients quant aux restructurations hospitalières à l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Pendant deux jours, en séance plénière ou en ateliers thématiques, près de 500 personnes, patients représentés par une association ou non représentés, mais aussi médecins, soignants, représentants des COREVIH et membres des l’ARS ont pu dialoguer et faire des propositions.
À propos de la prise en charge complémentaire ville-hôpital, qui avait provoqué l’inquiétude des associations, Claire Compagnon, restituant les ateliers sur le sujet déclarait que cette question « est comprise tant du côté malades que des médecins hospitaliers comme une volonté de transférer les patients pris en charge à l’hôpital vers la ville et dans un souci d’économie. Il s’agit pour beaucoup d’une décision brutale non partagée et pas acceptable ».
Toutefois, tous les sujets ont été abordés, comme l’accès aux soins et le dépistage, les lieux de vie, la prévention, l’épidémiologie. Claude Évin, directeur général de l’ARS, et Mireille Faugère, la toute nouvelle directrice générale de l’AP-HP, ont promis une concertation. Une réunion du comité de pilotage est prévue le 10 décembre afin de tirer les leçons et les conclusions des deux journées. Une feuille de route devrait être fixée lors d’un interCOREVIH en février-mars 2011.
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