Les zones d’ombre d’une réforme

Publié le 26/09/2013
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Plusieurs axes de la stratégie nationale de santé laissent les médecins libéraux sur leur faim.

• La prévention, enfin ?

Des objectifs chiffrés de santé publique seront instaurés au niveau national et régional (santé des jeunes, cancers, santé mentale, cancers, maladies du vieillissement...). Le médecin traitant sera davantage rémunéré pour son activité de prévention dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé publique. Certes mais comment ?

• Quelle place pour les spécialistes libéraux ?

Le médecin traitant - généraliste dans plus de 95% des cas - est appelé à être un « pivot » de la coordination des équipes pluriprofessionnelles. « Il s’agit de développer un nouveau mode d’exercice de la médecine libérale (maisons, pôles et centres de santé) », précise le ministère de la Santé. Les médecins spécialistes libéraux, oubliés, redoutent « l’organisation de filières à l’anglaise ».

• Quels nouveaux modes de rémunération ?

L’expérimentation des nouveaux modes de rémunération (NMR) pour la coordination entre professionnels sera prolongée en 2014 et 150 nouvelles équipes pourront en bénéficier l’an prochain. Cette rémunération sera-t-elle confiée aux ARS ou intégrée à la convention ?

• Quel rôle pour les ARS ?

Les ARS seront chargées de « réorganiser les soins de premier recours et mettre en place des parcours intégrés de santé, développer la prévention [...] tout en l’inscrivant dans le cadre d’une politique nationale. »Comment s’articuleront ces contractualisations entre les ARS et les professionnels avec la convention ?


Source : Le Quotidien du Médecin: 9266