Le principe du pancréas artificiel est de réaliser une injection d’insuline en boucle fermée adaptée aux mesures de glycémie en continu.
Des systèmes intégrant pompe à insuline implantable, capteurs de glucose sous-cutané et système connecté (smartphone, tablettes) pour gérer les algorithmes permettant de calculer la dose d’insuline nécessaire, ont été testés avec succès en milieu hospitalier, puis dans des conditions proches de la vie quotidienne et enfin récemment à domicile. Avec des bénéfices très nets sur le risque d’hypoglycémies nocturnes sévères et une amélioration du contrôle de la glycémie.
Des progrès restent à faire pour maintenir la glycémie à des niveaux adéquats notamment au moment des repas et lors de la pratique d’un exercice physique, conditions qui entraînent des modifications très rapides de la glycémie et rendent l’adaptation des doses d’insuline (et donc des algorithmes) très complexe.
Conférence de presse du congrès. D’après la communication du Pr Éric Renard, France.
Article précédent
A chaque entérotype son phénotype métabolique
Article suivant
Des as du volant
Encore trop d’écart avec les bonnes pratiques
Pour être efficace, un traitement doit être pris
L’hyponatrémie associée à une surmortalité
La deuxième ligne en débat
Le contrôle glycémique sans piqûre
A chaque entérotype son phénotype métabolique
Un mythe qui sera bientôt réalité
Des as du volant
Un impact vasculaire dans le type 1
L’EASD plaide pour plus de transparence
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024