Les SMS des EMPR

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Publié le 22/04/2022
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- Les cures thermales améliorent la douleur, via le gate-control, par la chaleur, les mouvements sur la peau, la sécrétion d’opioïdes, mais aussi par leur action sur le système sérotoninergique. Elles auraient aussi une action au niveau cellulaire, que ce soit dans les cellules impliquées dans l’inflammation et la réponse immune, la réparation des tissus lésés (en particulier cutanés, respiratoires et articulaires) que dans les microbiomes cutanés et digestifs.

- La prescription d’une activité physique dans les pathologies chroniques n’est pas encore entrée dans les pratiques. Dans une étude menée sur un échantillon de médecins généralistes, 70 % n’en prescrivent jamais, 17 % rarement, 10 % assez souvent et seulement moins de 3 % souvent.

- L’insomnie augmente le risque de développer des céphalées chez les personnes ne s’en plaignant pas habituellement. De plus, elle aggrave et accroît le nombre d’épisodes chez ceux qui en souffrent.

- Diverses thérapies cellulaires ont fait l’objet d’études dans la neuro-régénération des lésions médullaires. Un essai de phase II est en cours avec des cellules souches mésenchymateuses autologues. D’autres études, moins avancées, portent sur les cellules de Swann autologues.

- La décompression/stabilisation des lésions médullaires réalisée dans les huit heures après le traumatisme amène une amélioration significative sur le plan neurologique et un meilleur pronostic fonctionnel, selon les études les plus récentes.

- Les facteurs de risque de dégradation d’un traumatisme crânien léger sont liés à la violence du traumatisme et à sa gravité initiale, mais aussi au blessé lui-même. En effet, les principaux facteurs de risque liés au sujet sont l’âge (avant 2 ans et après 60 ans), l’intoxication à l’alcool ou aux drogues, le stress ou l’état dépressif au moment de l’accident, l’isolement, ou encore les difficultés psychosociales.

Dr Maia Bovard Gouffrant

Source : Le Quotidien du médecin