Le troisième volet de la ROSP porte sur l'optimisation et l'efficience des prescriptions. Pour maintenir la dynamique constatée depuis 2011 (les objectifs cibles étaient très majoritairement atteints voire dépassés), les indicateurs ont été étendus à neuf (contre sept) et modifiés, ce qui produit des résultats désormais loin des objectifs (tableau).
Seuls trois items ont été repris tels quels et six ont été introduits. Le bilan est très mitigé. Sur les génériques, les médecins prescrivent davantage dans le répertoire pour deux classes : statines (+0,4 point) et antihypertenseurs (+2 points). La prescription de biosimilaires parmi les prescriptions d'insuline glargine, nouvel indicateur, connaît une belle progression mais largement en dessous de l'objectif fixé (20 %).
En revanche, aucun progrès n'est constaté pour la part de traitements prescrits dans le répertoire pour l’incontinence urinaire (-4,8 points) ou l’asthme (-0,4 point). Concernant le score global de prescription dans le reste du répertoire, le résultat est décevant (46,6 %), en baisse par rapport à 2016 (47,1 %) et loin de l'objectif cible (55 %).
Sur l'efficience des prescriptions, les efforts constatés des médecins portent sur la prise en charge des patients traités par antiagrégants plaquettaires par aspirine, en hausse de 0,7 point, la proportion de patients diabétiques traités par metformine (+0,8 point) et ceux qui ont eu un dosage isolé de TSH dans l’année (+1,6 point).
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Prescription dans le répertoire : désormais loin de la cible !
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