Élections décisives chez les médecins libéraux

Trois semaines pour convaincre !

Publié le 21/09/2015
Article réservé aux abonnés

Il reste trois semaines aux organisations de médecins libéraux pour se faire entendre. Le 12 octobre correspond en effet à la date limite d’expédition par chaque praticien de son bulletin de vote – le scrutin s’effectuant exclusivement par correspondance.

Au terme de ces élections professionnelles, la CSMF conservera-t-elle son leadership général ? MG France sera-t-il à nouveau le premier syndicat de généralistes ? Le BLOC va-t-il réitérer son joli coup de 2010, lorsqu’il était arrivé largement en tête chez les spécialistes des plateaux techniques ? Les discours radicaux de la FMF ou du SML auront-ils été payants ? Quels seront les « axes » stratégiques pour négocier la nouvelle convention de 2016 ?

Analyse des enjeux, programmes, réunions locales, sondage exclusif... « Le Quotidien » vous guidera dans cette campagne qui se durcit, comme en témoignent les « vacheries et coups bas » qui fleurissent à l’approche de l’échéance (à lire sur www.lequotidiendumedecin.fr), assez loin de l’œcuménisme qui prévalait lors de la manifestation des blouses blanches, le 15 mars à Paris, contre la loi de santé.

Les leaders syndicaux et leurs états-majors multiplient les soirées électorales (lire ci-dessous) pour mettre en valeur leurs argumentaires et défendre leurs bilans. Mais dans un climat marqué par le rejet de la loi de santé et du tiers payant généralisé, toute la difficulté consiste à se démarquer, parfois davantage sur la forme que sur le fond. En 2010, 44,6 % des médecins libéraux avaient voté aux URPS. Pas si mal pour un scrutin professionnel, mais aussi très politique.

Cyrille Dupuis

Source : Le Quotidien du Médecin: 9434