En 2017, Olivier Véran et Jérôme Salomon avaient conseillé l’actuel président. L’un est devenu ministre de la Santé, après avoir été rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ; l’autre est directeur général de la Santé et quittera ses fonctions après la présidentielle. À l’Élysée, celle qui conseille actuellement le président sur les questions de santé, handicap et personnes âgées est Anne-Marie Armanteras de Saxcé, ancienne directrice générale de l’offre de soins.
Dans le parti du président ont travaillé sur le programme trois « relais santé » : Dr François Braun, médecin urgentiste, chef des urgences du CHR Metz-Thionville et président de Samu-Urgences de France ; Dr Sébastien Mirek, médecin anesthésiste-réanimateur au CHU de Dijon et médecin réserviste au service de santé des armées (SSA) ; et Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes (Cnomk) et libérale à Langon (Gironde). Ils ont été chargés de rencontrer tous les acteurs dans « une approche exhaustive » et de faire « un bilan de ce qui a été bien ou mal fait », indique une chargée de communication d’En Marche. Ça, c’est officiellement. Officieusement, la directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins de la Cnam, Marguerite Cazeneuve, serait chargée de définir la prochaine réforme de santé, comme l’indique au Généraliste une source syndicale. Information qu’elle n’a pas souhaité confirmer.
Dans sa lettre de candidature aux Français publiée le 3 mars, le président sortant a mentionné la santé, écrivant qu’il opérera « la révolution de la prévention » et fera « reculer les déserts médicaux. » Lundi 7 mars, à son QG de campagne, Emmanuel Macron a assuré que la santé est l’un de ses trois chantiers (avec l’école et les institutions) et a dit vouloir « casser toutes les barrières et remettre tout le monde autour de la table ». Sur le site d’En Marche, seul le programme santé de 2017 du président-candidat est détaillé.
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