On connaît les mutations activatrices de deux gènes de la voie des MAP-kinases dans le mélanome :
la mutation BRAF, présente dans environ 45 % des cas et accessible à un traitement par des inhibiteurs de BRAF et des inhibiteurs de MEK et la mutation activatrice de RAS qui intéresse 20 % des patients. Une récente étude (1) met en évidence une troisième mutation qui est, quant à elle, inhibitrice de NF1. Cette mutation inactivatrice semble intervenir chez des sujets plus âgés qui seraient photoexposés de façon chronique et elle est associée dans 60 % des cas à une mutation de la voie des MAP-kinases. Dans les études fonctionnelles, l’inactivation de NF1 est responsable d’une activation de RAS dans la plupart des mélanomes. Ceci peut suggérer que des traitements de la voie des MAP pourraient être actifs dans ces mélanomes NF1 mutés de façon délétère.
(1) Krauthammer M et al. Nature Genetics 2015;47:996-1002
Article précédent
Clarifier la hiérarchie des prescriptions
Article suivant
De nouveaux écrans pour limiter les risques de récidive
La technique du ganglion sentinelle a-t-elle une valeur pronostique ?
Des recommandations actualisées
Quel mécanisme ?
Nickel, MIT et PHMB
Les monothérapies ont vécu
Remboursé à 30% chez les plus de 65 ans
Clarifier la hiérarchie des prescriptions
Un nouveau gène impliqué
De nouveaux écrans pour limiter les risques de récidive
Le diagnostic moléculaire est probablement l’avenir
La perméthrine 5 % est arrivée en France
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024