Le bimékizumab, inhibiteur des interleukines IL-17A et IL-17F, a été évalué dans une étude de phase II menée chez 303 patients avec une forme axiale sévère de spondyloarthrite (ankylosante). Ceux-ci recevaient en injection sous-cutanée soit du bimékizumab à 16, 64, 160 ou 320 mg, soit un placebo toutes les 4 semaines pendant 12 semaines.
Environ 46 % des patients ayant reçu les doses de bimékizumab les plus élevées étaient répondeurs ASAS40 (critère principal) à 12 semaines, contre seulement 13 % de ceux sous placebo (p < 0,05). « Le critère principal de cette étude est ambitieux. Il correspond à une vraie amélioration pour le patient », relève la Pr Corinne Miceli (Paris). De plus, 72 % de réponses ASAS20 étaient constatées avec la plus forte dose de bimékizumab versus 28 % pour le placebo (p < 0,05). « Ce sont des résultats préliminaires tout à fait intéressants et encourageants », confirme la Pr Miceli.
Selon Van der Heijde D. et al (abstract n°LB0001) et la conférence de presse d’Edimark du 28 juin 2018.
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