Même si cela fait partie des risques du métier, le décès d’un malade est loin d’être sans conséquence « intime » pour son médecin traitant. Selon une étude menée par Pau-Antoine Quesnel et Karen Rudelle (Limoges), 76 % des généralistes vivent difficilement cet événement, avec dans près d’un tiers des cas un retentissement professionnel et/ou personnel. Une minorité rapporte même une consommation de médicaments (4,8 %) ou d’alcool (4 %). Par ailleurs, plus de la moitié juge insuffisantes les structures d’aide pour ces situations.
La perte d’un patient a donc un « retentissement émotionnel intense et pourrait influer sur les soins apportés aux patients », résument les auteurs, qui appellent « à mieux accompagner les médecins dans cette situation ».
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