Il existe deux mécanismes d’incontinence urinaire. L’incontinence à l’effort et l’incontinence par urgenturie. En cas d’incontinence d’effort, le traitement repose chez la femme jeune sur la rééducation périnéale. La chirurgie (pose d’une bandelette sous-urétrale) arrive en seconde intention. En cas d’incontinence par urgenturie, le traitement sera médical. Chez la femme âgée, la rééducation périnéale s’impose en traitement de première ligne quel que soit le mécanisme de l’incontinence. Puis on s’orientera vers la chirurgie ou les médicaments, selon le mécanisme mis en évidence.
Les médicaments utilisés dans l’incontinence par urgenturie sont des anticholinergiques. Comme l’oxybutine, le chlorure de trospium, la solifenacine, la toltérodine, le fumarate de fésotérodine. Ils diminuent les contractions involontaires de la vessie. Si ces traitements sont inefficaces ou mal supportés, une neuromodulation des racines sacrées peut être proposée.
Dans le cas des maladies neurologiques, l’injection intra-détrusoriale de toxine botulinique sera la règle. En cas d’inefficacité de ces traitements, une entérocystoplastie d’agrandissement peut être pratiquée (interposer un morceau d’intestin entre deux moitiés de la vessie, ce qui inhibe les contractions vésicales).
Article précédent
Laurence Cottet* : « Briser le tabou de la femme et de l’alcoolisme »
Article suivant
L’équilibre alimentaire pèse aussi dans la balance
Incontinence : un accès aux soins souvent retardé
TMS, des métiers et des femmes
Une prise de conscience croissante en médecine générale
La femme cumule les inégalités
Le retour « forcé » des méthodes naturelles
Les classes ouvrières plus touchées
La prévention des complications est-elle un luxe ?
L’autotest HPV, une solution pour les exclues du dépistage ?
L’asthme moins allergique au féminin
L’HTA se féminise
Laurence Cottet* : « Briser le tabou de la femme et de l’alcoolisme »
Les traitements de l’incontinence
L’équilibre alimentaire pèse aussi dans la balance
Les diabétiques européens frappés de plein fouet
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation