Urologie

Les traitements de l’incontinence

Publié le 13/06/2014
Article réservé aux abonnés

Il existe deux mécanismes d’incontinence urinaire. L’incontinence à l’effort et l’incontinence par urgenturie. En cas d’incontinence d’effort, le traitement repose chez la femme jeune sur la rééducation périnéale. La chirurgie (pose d’une bandelette sous-urétrale) arrive en seconde intention. En cas d’incontinence par urgenturie, le traitement sera médical. Chez la femme âgée, la rééducation périnéale s’impose en traitement de première ligne quel que soit le mécanisme de l’incontinence. Puis on s’orientera vers la chirurgie ou les médicaments, selon le mécanisme mis en évidence.

Les médicaments utilisés dans l’incontinence par urgenturie sont des anticholinergiques. Comme l’oxybutine, le chlorure de trospium, la solifenacine, la toltérodine, le fumarate de fésotérodine. Ils diminuent les contractions involontaires de la vessie. Si ces traitements sont inefficaces ou mal supportés, une neuromodulation des racines sacrées peut être proposée.

Dans le cas des maladies neurologiques, l’injection intra-détrusoriale de toxine botulinique sera la règle. En cas d’inefficacité de ces traitements, une entérocystoplastie d’agrandissement peut être pratiquée (interposer un morceau d’intestin entre deux moitiés de la vessie, ce qui inhibe les contractions vésicales).


Source : lequotidiendumedecin.fr