Troubles du spectre de l’autisme

Pour un repérage plus précoce

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Publié le 30/04/2018
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autisme

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Crédit photo : PHANIE

L’enjeu principal d’un repérage précoce des enfants autistes est la possibilité de mettre en œuvre des interventions adaptées, si possible avant l’âge de 4 ans, afin de favoriser leur développement et leurs apprentissages.

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un trouble neurodéveloppemental. Les critères diagnostiques actualisés par la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) sont définis dans deux dimensions symptomatiques : les déficits de la communication et des interactions sociales et le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. Les signes d’alerte majeurs sont, quels que soit l’âge de l’enfant, l’inquiétude des parents concernant son développement et la régression de ses habiletés langagières ou relationnelles en l’absence d’anomalie à l’examen neurologique. Chez le jeune enfant, ce sont l’absence de babillage, de pointage à distance, l’absence de mots à 18 mois et au-delà.

L’exploration de la communication, de la motricité et du langage et la recherche des signes d’alerte de TSA sont recommandées à chaque examen obligatoire pour le suivi de l’état de santé des enfants de 0 à 6 ans. La recherche des signes d’alerte s’appuie sur les items du carnet de santé.

Si le risque de TSA est confirmé lors de la consultation dédiée par le médecin assurant le suivi habituel de l’enfant, les actions suivantes en l’attente d’une consultation spécialisée auprès des professionnels de deuxième ligne doivent être mises en place : orientation vers un ORL, un ophtalmologiste, bilan orthophonique et du développement moteur.

Il faut ensuite assurer le suivi et la coordination des actions en vue du diagnostic. Une fois confirmé, le suivi médical de l’enfant par le médecin traitant en lien avec les équipes spécialisées de deuxième ligne doit être régulier dans les différentes dimensions de sa santé et de ses besoins.

Communication de Joëlle André-Vert (HAS)

Dr Christine Fallet
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Source : Le Quotidien du médecin: 9661